L’alcool et les jeunes : Quels sont les risques ? 🍾

Durant ces fêtes de fin d’année, la consommation d’alcool est tentante. Pourtant, il est préférable de ne pas se laisser happer par les sirènes de l’ivresse. Dans cet article, nous te détaillons tous les risques sanitaires liés à l’alcool.

Le Nouvel An approche et tu as certainement des plans en perspective. Une fête chez des amis, probablement, ou, tout simplement, une soirée avec ta famille. Dans les deux cas, il y aura sûrement de l’alcool à table. Avant d’être tenté de te servir un verre, il faut que tu sois conscient des dangers que cela représente.

L’alcool chez les ados nuit au développement des organes

En effet, consommer de l’alcool, surtout jeune, engendre des risques majeurs pour ton développement. Tout d’abord, il faut savoir que les effets de l’alcool sont différents chez les adultes et chez les adolescents. Chez les jeunes, l’alcool agit plus rapidement et plus intensément surtout que ton cerveau est en phase de développement, et ce, jusqu’à 24 ans. En effet, l’absorption de boissons alcoolisées pourrait freiner ou stopper la maturité de ton cerveau.

À ce propos, le site aide-alcool.be explique : « votre corps est plus petit et plus léger et en pleine phase de croissance. Le cerveau, le système nerveux et les organes sont aussi plus vulnérables face aux effets néfastes de l’alcool. Le cerveau continue à se développer jusqu’à l’âge d’environ 23 ou 24 ans. Le fait de commencer à boire beaucoup jeune peut entraîner des dommages irréparables. »

L’alcool est plus difficilement assimilé

De plus, le site poursuit, plus en détails : « en période de croissance, le foie est aussi plus petit. L’alcool reste plus longtemps présent dans le corps, car il est plus lentement assimilé par celui-ci. Le genre de la personne fait également une différence (garçon VS fille). L’alcool se propage dans tous les liquides de l’organisme. Or, les garçons ont en moyenne environ 10 % de liquide en plus dans leur organisme que les filles. C’est pourquoi, celles-ci s’enivrent de façon plus rapide et intense que les garçons. »

La mémoire peut aussi fortement être impactée par les conséquences d’une consommation d’alcool. Peut-être minimises-tu tous ces risques à ton âge, mais les dommages peuvent être irréversibles et surtout engendrer des handicaps à vie.

Les risques d’addiction

L’alcool comme la cigarette est souvent perçu comme un vecteur d’intégration sociale ! C’est faux. On peut se faire des amis, être cool et faire partie d’un groupe sans se mettre la tête à l’envers ou griller ses poumons.

L’un des plus gros risques avec la consommation d’alcool est aussi le phénomène d’addiction. Un verre en entraîne, souvent, un autre et boire, tous les jours, ou, juste en week-end, est aussi néfaste pour la santé. Selon le Ministère de la Solidarité et de la Santé : « Plus la consommation d’alcool s’installe précocement dans la vie, plus le risque de dépendance et de survenue de problèmes de santé à l’âge adulte est élevé. »

Le ministère ajoute : « Les jeunes sont, également, particulièrement exposés aux effets à court terme d’une surconsommation d’alcool (accidents et actes de violence, notamment). Du binge-drinking à la neknomination (mise en scène de la consommation de boissons alcooliques sur Internet), la consommation excessive s’est banalisée chez les jeunes. » Pour information le binge-drinking « caractérise la consommation massive d’alcool dans un temps très court avec une recherche intentionnelle et organisée d’ivresse. »

Des comportements désinhibés

Par ailleurs, l’alcool désinhibe. En effet, tu ne seras plus, totalement, voire plus du tout, maître de ton corps et de tes actions. Tu pourras être amené à faire des choses que tu regretteras dans le futur. Par ailleurs, il ne faut jamais monter en voiture avec un ami qui a bu ! L’alcool est l’une des premières causes de mortalité routière. Il est responsable à 30 % des accidents mortels. Un quart des victimes de l’alcool sur la route sont des jeunes âgés de 18 à 24 ans. Cela fait réfléchir.

Voilà plusieurs raisons qui devraient te convaincre de trinquer au Champomy et non au champagne. Et peut-être connais-tu l’adage « sans alcool la fête est plus folle ».

Un article de Magali Vogel

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