Les métiers du futur
Bien choisir son futur job, c’est identifier ses forces, ses faiblesses, mais aussi embrasser un métier qui a de l’avenir.
Pas toujours facile de savoir ce que l’on veut faire plus tard et donc quelles études secondaires choisir. Cependant, tu as, certainement, déjà, une appétence pour des matières en particulier. Faire un métier que l’on aime c’est bien, mais faire un métier qui paie et qui recrute c’est encore mieux.
En effet, tu le sais, certaines branches sont saturées. Les métiers de la communication, par exemple, qui ont connu un boom il y a une quinzaine d’années laissent plusieurs jeunes diplômés sur le carreau. Pour éviter que tu te retrouves au chômage après de longues et parfois coûteuses études, il faut viser juste.
Identifie tes compétences
Tout d’abord, tu peux solliciter ton ou ta CPE pour parler de ton avenir. Ils sont là pour te guider au mieux dans tes choix de carrière et connaissent, souvent, très bien le marché du travail.
Ensuite, tu peux prendre un peu de temps pour cibler tes forces ainsi que tes faiblesses. Prends une feuille de papier et crée deux colonnes. L’une pour marquer tes forces et l’autre tes faiblesses. Une fois que tu as fait ce petit exercice, analyse tes résultats et dégage une tendance. Tu verras très vite si tu te diriges vers un métier de chiffres, de lettres ou de création.
Une fois ce travail fait, tu vas pouvoir identifier un domaine de compétence et, ensuite, te renseigner sur les métiers du futur dans ta branche de prédilection.
Depuis cinq ans, certaines professions voient le jour et elles pourraient te passionner.
Les métiers d’Internet se réinventent
Les métiers de l’informatique et de la cybersécurité ont de beaux jours devant eux. Pourquoi ? Tout simplement parce que presque tous les Français ont une empreinte virtuelle. Réseaux sociaux, achats en ligne, banque en ligne, comptes mails, les allers-retours sur Internet sont très nombreux au quotidien…
Si tu te destines à un métier de l’informatique, il va falloir que tu te démarques le plus possible pour faire la différence. Le site Ma Formation détaille : « Les candidats qui attirent le plus les entreprises sont les profils les plus spécialisés (…) Mieux vaut donc se constituer une expertise dans une branche précise de l’informatique pour faciliter son insertion professionnelle. »
Quels sont les nouveaux métiers du secteur ? Data analyst, ingénieur en intelligence artificielle, développeur web, webdesigner ou expert en cybersécurité… Ces métiers nécessitent souvent un Bac +5. Ces études sont exigeantes et tu devras être motivé(e) pour sortir ton épingle du jeu.
Le marketing se modernise
Si tu aimes le marketing, tu vas te régaler en découvrant certaines professions comme : consultant e-commerce, rédacteur web pour des grandes marques, webmarketeur ou encore consultant SEA. Petit zoom par le site Ma Formation sur le consulting SEA qui est un métier très récent et peu connu.
Consulting SEA
« Complémentaire au SEO (Search Engine Optimization), le SEA (Search Engine Advertising) est un levier d’acquisition payant qui consiste à acheter des mots-clés afin qu’une page web apparaisse en tête des résultats lorsque les internautes tapent les requêtes en question sur un moteur de recherche. L’objectif est commun : améliorer la visibilité d’un site web et générer davantage de trafic et de ventes s’il s’agit d’un site e-commerce (…) Doté d’une excellente connaissance de l’environnement numérique, le consultant SEA fait preuve d’un bon esprit d’analyse et d’une grande curiosité pour se tenir au courant des dernières mises à jour des moteurs de recherche sur lequel il souhaite lancer des campagnes de publicité. »
L’environnement recrute
Plus que jamais, les métiers qui ont un lien avec l’environnement ont de l’avenir ! De nouveaux postes se développent pour accompagner la transition écologique et sensibiliser les populations au réchauffement climatique. Deux enjeux politiques majeurs en 2023.
La Green Management School présente plusieurs métiers qui recrutent. Ainsi, il te sera possible de devenir : responsable RSE Manager de la transition, chef de produit développement durable, lobbyiste de l’environnement, green entrepreneur, ethical sourcing officer, green it manager ou courtier en valorisation. Beaucoup de titres qui résonnent sans doute comme du charabia pour toi. Nous te proposons donc de découvrir les définitions de chaque poste éditées par La Green Management School.
Responsable RSE Manager de la transition
« Le responsable RSE définit puis coordonne l’ensemble des actions d’une entreprise ou collectivité participant au respect des normes et stratégies en matière de développement durable (transition écologique, économique, sociale…). Il pratique une veille normative et détermine les enjeux, définit une stratégie d’action et les indicateurs de contrôle, anime et coordonne l’ensemble des parties prenantes. »
Chef de produit développement durable
« Garant de la gestion d’un produit dans son ensemble, de sa conception à sa mise en vente, le chef de produit développement durable met au cœur de sa démarche le respect de l’ensemble les questions sociales et environnementales qu’il prend plus comme des objectifs que des contraintes. Au cœur du dispositif marketing et commercial d’une entreprise, il a à cœur d’animer conjointement dans une logique d’éco-conception les notions de profit et rentabilité avec celles de respect du consommateur et de l’environnement. »
Lobbyiste de l’environnement
« Parce que les idées à défendre avancent par la capacité à convaincre les décideurs et les citoyens de s’en emparer, agir au titre d’un lobbying vertueux est un levier clé pour faire avancer les sociétés. Ainsi le lobbyiste environnemental peut oeuvrer pour fertiliser les consciences et ouvrir des perspectives aux initiatives nouvelles et durables constitue le quotidien de professionnels en charge des relations extérieures et affaires publiques pour le compte d’associations, d’ONG, de think tank, de fondations, d’entreprises innovantes etc… »
Green entrepreneur
« Véritable start-upper d’un monde plus vert, legreen entrepreneur est à l’initiative de projets entrepreneuriaux innovants permettant à la société d’accélérer sa transition écologique. Loin des logiques de green-washing ou d’opportunisme, le Green entrepreneur est un créatif disruptif capable de challenger un monde devenu pathogène par sa capacité d’innovation salvatrice et porteuse de solutions durables. Économie Sociale et Solidaire et émergence de nouveaux modèles économiques, tout est possible pour ce bâtisseur idéaliste souvent couronné de succès. »
Ethical sourcing officer
« En complément des bonnes pratiques de réduction des déchets, les entreprises objectivent de plus en plus également de mener une politique responsable et durable dans leurs systèmes d’approvisionnement. L’acheteur responsable est sans aucun doute désormais l’une des futures fonctions clés : circuits courts, équitables, impact social et environnemental des fournisseurs… »
Green it manager
« Une étude Veritas de 2016 montre que seuls 22% de la data collectée par les entreprises ne serait exploitée. Entre coût d’acquisition, gestion de l’archivage, sécurité et normes RGPD, le green IT manager est en charge de mettre en place les bonnes pratiques visant à rationnaliser les coûts et impacts environnementaux des infrastructures numériques et d’un data mining boulimique. »
Courtier en valorisation
« De l’industrie aux ménages, c’est tout une chaîne active qui produit ordures et déchets dans des proportions grandissantes. A l’heure où le recyclage, le réemploi et la valorisation sonnent comme des maitres-mots, la mise en place d’une économie circulaire de la matière est un enjeu fondamental. C’est sur ce créneau qu’intervient le courtier en valorisation. »
Bon courage dans tes recherches.
Un article de Magali Vogel
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